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Messages : 58 Date d'inscription : 04/12/2015 Localisation : Nantes
| Sujet: LE PARC DE PROCÉ Dim 10 Jan - 18:59 | |
| LE PARC DE PROCÉ
Plus classique, le Parc de Procé était à l'origine le domaine entourant un manoir bâti en 1789. Le patrimoine végétal du parc s'est peu à peu enrichi avec des rhododendrons, magnolias, fuchsias, dahlias et bruyères. On note la présence d'un des plus vieux tulipiers de Virginie (Liriodendron tulipifera) de France. Le site de 15 000 m2 est orné entre autres de quatre statues (l'Agriculture, la Forêt, la Botanique et la Sculpture) provenant de l'ancien Palais du Trocadéro de Paris. Ses nombreuses pelouses accessibles aux visiteurs, son parcours vallonné où serpente le cours d'eau de la Chézine qui se jette dans la Loire, en font un lieu de promenade fréquenté.
Au nord, le parc ne dépasse pas les limites boulevard Clovis-Constant, tandis qu'à l'ouest c'est le boulevard des Anglais qui assure sa démarcation. Cependant, au sud-ouest, il communique avec le val de la Chézine en passant sous le Pont Jules-César suivant ainsi le cours d'eau. La rue des Dervallières le contient sur son coté nord, mais néanmoins au sud-est, il s'affranchit de cette frontière en suivant toujours le cours de la rivière et de son vallon où un jardin d'enfants a été aménagé. À l'est, le parc s'arrête au boulevard Albert-Thomas, tandis qu'au nord-est, il longe des propriété et les installations du Stade de Procé.
A l'intérieur de 'La Poissonnerie' de l'Île Feydeau se trouvaient quatre têtes sculptées, La Loire, l'Océan, le Lac de Grand Lieu et l'Erdre. Les sculptures furent sauvegardées. Il en subsiste trois, au Parc de Procé, dans la partie ouest au bord du bassin rectangulaire. L'Erdre, non retrouvée, devait s'apparenter aux visages classiques de Junon ou de Minerve.
Ce parc a été reconstitué par M. Marion de Procé, armateur et maire de Saint-Père-en-Retz, qui a reconstruit vers 1830, le manoir initialement bâtit à la fin du XVIIIe siècle. Ses héritiers le vendront à Gustave Caillé, armateur et négociant en bois. Ce dernier va complètement réorganiser le parc en 1866, d'après les plans du paysagiste Dominique Noisette, afin de lui donner sa physionomie actuelle.
Ses enfants, le poète, érudit et avocat nantais Dominique Caillé, le révérend père Charles Caillé et Mme Arthur Ecomard, épouse du maire de Carquefou, vendront le parc à la ville de Nantes en 1912 à un prix symbolique (320 000 francs) pour qu'il soit préservé. Paul Bellamy était alors maire de Nantes et ami intime d'Arthur Ecomard. Dans les années 1940, le parc sera agrandi en direction du sud-est vers la place Paul-Doumer.
Site officiel : http://www.jardins.nantes.fr/Parc-de-Procé | |
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